Au courant de l’été 2005, Otto M. Schwarz observe dans le ciel nocturne de l’île grecque de Kos, deux étoiles filantes qui glissent sur la voûte du firmament, se rencontrent puis se consument. Séduit par ce phénomène céleste, il choisit de livrer ses impressions dans une œuvre atmosphérique qu’il intitule Starflash.La fanfare d’ouverture témoigne de l’immensité de l’espace, quand soudain, deux étoiles filantes zèbrent, le temps d’un instant magique et éphémère, le ciel nocturne. Starflash développe un canevas proche de la musique de film où s’enchevêtrent des éléments caractéristiques des danses grecques. La texture sonore du passage central (boléro) est orientale et rappelle la proximité de l’île avec les côtes turques dont les lumières dans la nuit rayonnent au loin. Les rythmes sont peu conventionnels et les lignes mélodiques évoluent avec générosité à travers une écriture symphonique moderne.