Cette oeuvre a été commandée pour le Festival de Musique WMC de Kerkrade pour le concours de juillet 1993.
Cette symphonie comprend trois parties. La première partie est une élégie, basée en grande partie sur un rythme calme, mais insistant, qu'on entend d'abord dans les flûtes qui accompagnent le thème principal, lui-même joué par le hautbois. Ces deux motifs sont développés au moyen de l'ensemble des coloris sonores de l'orchestre d'harmonie au grand complet, tantôt d'un caractère plaintif comme une chanson mélancolique, tantôt d'un charactère très dramatique. Finalement, ce premier mouvement se termine sur und accord de Mi mineur, à l'opposé du thème principal qui a surtout été perçu comme atonal quant à sa structure et son idée.
La second partie forme un très net contraste avec la première. Il s'agit d'un gracieux intermezzo qui se développe à base d'un thème tranquille et chantant das und style latino-américain à peine prononcé. Ce mouvement, pour la majeure partie écrit en 5/8, met surtout les bois en évidence. En plus des sonorités moelleuses des bois et des percussions douces, il y a également la harpe qui, par moments, nous fait penser à une grande guitare espagnole dont les accords accompagnent les différentes mélodies.
La troisième partie forme elle aussi un contraste avec tout ce qui précède. Voici, une Tarantelle fiévreuse, qui se développe à partir d'un thème fugué avec toute la virtuosité propre à lorcehstre d'harmonie contemporain de haut niveau. La Tarantelle évoule sans cesse vers une majestueuse conclusion qui, de façon brillante termine élegalement la symphonie.