« Dance With The Devil » (« Danse avec le diable ») a été conçue à l’occasion du 90ème
anniversaire de la Société musicale de Dietich (Haute Autriche). De nombreuses légendes
datant de la période de la fondation de cette assez jeune commune parlent du diable et c’est
pourquoi cette composition débute avec l’une de ces légendes. Au début, la musique semble
mystérieuse, presque à frémir, lorsqu’ au crépuscule les hommes, munis de lanternes, se rendent
à l’auberge. On y raconte beaucoup d’histoires dont plusieurs parlent du diable. Le forgeron,
un solide gars, se met subitement à gesticuler éperdument en racontant une de ses histoires.
Lorsque la serveuse l’asperge finalement avec de l’eau bénite, l’assistance comprend
subitement pourquoi, car il s’est battu contre le diable en personne. Quelque temps après, le
forgeron, mortellement blessé, rend l’âme dans les bras de ses amis. La construction de l’église
met fin aux légendes diaboliques de l’histoire de Dietach, remplacées par une solide
communauté villageoise imprégnée de piété. Une citation d’une chanson de la Fête du Saint
Sacrement "Deinem Heiland, deinem Lehrer" (« A ton sauveur, à ton professeur ») nous mène
finalement vers la partie finale joyeuse. Les habitants de cette commune, et surtout les
membres de la société de musique, mettent diligemment et, par conséquent, tout en oeuvre
pour s’assurer un bel avenir, non seulement en travaillant d’une façon pertinente, mais
également en fêtant comme il faut. C’est ainsi que le final de cette pièce rassemble tous les
thèmes principaux dans l’apogée musical de cette composition.