Juana de Arco - IB023 | Partitions

Jeanne d’Arc, dite la Pucelle d’Orléans, est née le 6 janvier 1412 à Domrémy, un village de Lorraine. Fille d’un couple de paysans, Jeanne ne sait, comme la plupart de ses compatriotes, ni lire, ni écrire. La guerre de Cent Ans, opposant la France à l’Angleterre, faisait alors rage. De nombreuses provinces étaient tombées sous la domination des Anglais alliés aux Bourguignons, tandis que les Français n’opposaient plus aucune résistance. À treize ans, Jeanne entendit pour la première fois des voix célestes qui la chargèrent de la mission divine de libérer son pays et d’aider le Dauphin à regagner le trône de France. Plus tard, elle identifia ces voix comme étant celles de saint Michel archange, sainte Catherine et sainte Marguerite. Surmontant tous les obstacles, elle fut finalement reçue par le Dauphin Charles et réussit à le convaincre de lui donner une armée. Sous ses ordres, les soldats français parvinrent à contraindre les Anglais à lever le siège de la ville d’Orléans. Cette victoire apparut comme le signe de l’intervention divine. En 1429, Jeanne d’Arc mena le Dauphin à Reims où il fut sacré roi de France, sous le nom de Charles VII. Jeanne d’Arc resta dans l’armée et poursuivit son avancée victorieuse. Elle fut arrêtée par les Bourguignons et rachetée par les Anglais, déterminés d’en finir avec elle, coûte que coûte. Jeanne d’Arc fut accusée d’hérésie et d’avoir porté des habits masculins. Elle fut condamnée à mort, à moins de se repentir et d’abjurer. Mais convaincue du caractère divin de sa mission, Jeanne refusa de se soumettre. Charles VII fit preuve d’une incommensurable ingratitude envers la Pucelle en l’abandonnant lâchement à son sort. Le 30 mai 1431, elle fut brûlée vive à Rouen. Plusieurs témoins de son exécution attestèrent que son cœur résista à toutes les tentatives du bourreau de le réduire en cendres. Conformément à ses prédictions, les Anglais furent définitivement « boutés hors de France » quelques années plus tard. L’Église béatifia Jeanne d’Arc en 1909. Elle fut canonisée en 1920.