« Dream » de la jeune compositrice autrichienne Dana Schraml nous plonge dans un monde plein de rêves différents. La grande joie, le courage et surtout les choses qui semblent impossibles au réveil. Tant de choses se réalisent dans un rêve nocturne, mais cela peut aussi devenir un cauchemar. Dans certains cas, la fameuse « chute dans le néant » ou le sentiment d’être persécuté nous empêche de dormir. Mais heureusement, ce rêve se termine bien et vous pouvez profiter de la fin l’esprit serein.
Sans poursuivre une architecture stricte, l’œuvre « Dream » peut être formellement divisée en trois parties principales. Suivant la structure traditionnelle « rapide-lent-rapide », la composition commence par un rythme de base entraînant et répétant constamment. En plus des interjections en fanfare, il y a un thème principal épique à grande échelle qui mène à une section de musique pop. Un solo de saxophone alto et des effets de trompette transforment brièvement l'orchestre en big band avant que le côté obscur du monde onirique n'émerge : de mystérieux solos de cor et de clarinette basse chuchotent dans une atmosphère effrayante et terrifiante. Enfin, la dernière partie rappelle le début tant sur le plan thématique que rythmique, faisant de l’œuvre une unité cohérente. Avec une fin efficace, nous revenons enfin d'un voyage de rêve passionnant à la réalité.